Il est devenu très volubile depuis la chute de l’ancien parti au pouvoir, le parti démocratique gabonais (PDG) dont il fut porte-parole et conseiller du distingué camarade président (DCP) Ali Bongo Ondimba. Loin de faire l’unanimité au PDG, Germain Stéphane Iloko Boussiengui est virulemment critiqué pour ses prises de paroles. Répondant à la mise en garde du secrétaire générale du PDG, le Docteur Stéphane Germain Iloko Boussiengui a donné une réplique dans une lettre rendue public sur sa page facebook.
Réponse du berger à la bergère
Pour ceux qui le connaissent, le Docteur Iloko est tout sauf quelqu’un à se laisser marcher sur la tête. La réponse à la mise en garde du secrétaire générale du PDG, rendu public sur sa page facebook en est la parfaite illustration. Dans celle-ci, l’ancien conseiller d’Ali Bongo s’en prend à Angélique Ngoma qu’il accuse d’être arrivée à la tête du secrétariat général par usurpation de titre. Il a également défendu ses prises de parole en affichant sa ferme volonté à œuvrer pour l’intérêt du plus grand nombre. Ce qui ne serait pas le cas pour l’actuel bureau du PDG dont l’objectif principal selon lui serait de bénéficier des privilèges du système actuel. Lequel pouvoir qu’il dit être à l’origine de la déchéance du PDG. donc niet de faire allégeance à des militaires « putschistes ». D’où sa consigne pour le NON au prochain référendum.
Du coté du PDG, le docteur Iloko est reproché d’en ferait un peu « trop » au point de qualifier ses sorties médiatiques d’inopportunes. dans sa mise en garde, cette dernière, reproche à Iloko Boussiengui de s’être prononcé au nom du PDG et d’avoir invité les gabonais à voter NON au prochain référendum. Une qualité d’agir qui selon Angélique Ngoma n’est pas du ressort de cet ancien porte-parole. Au menu des griefs, Angélique Ngoma, estime que le docteur Iloko a poussé le bouton hors de sa ligne de manœuvre en cherchant à semer le trouble dans l’esprit du public. Non sans fustiger ce « comportement blâmable », la secrétaire générale de l’ancien parti des ‘’masses’’ a mis en garde le médecin. Un recadrage qui n’a pas attendu de midi à quatorze heures pour voir le natif de Mimongo répliquer.