Les jours se succèdent, les uns après les autres, mais pour Vanilia Ntsame Edzang, tous les jours ressemblent désormais à l’enfer. Cette jeune femme de 30 ans, est orpheline de père et de mère depuis l’âge de 15 ans. Sauf que depuis un an, sa vie a brusquement viré au cauchemar en raison de la maladie qui est en train de ronger son genou gauche. Un quotidien précaire durement marqué par le tourment des hôpitaux et l’indifférence de l’opinion nationale.
Tout est partie d’une petite chute courant 2023 à Ntoum, le chef-lieu du département du Como Monda. Vanilia Ntsame Edzang, venait de faire une chute. En se relevant, elle va ressentir un petit mal au niveau du genou gauche. Pour elle, rien de grave. Elle va à cet effet, se contenter de faire quelques massages. Après trois à quatre jours, le mal va persister. Inquiète pour sa santé, elle se rendra à l’hôpital d’instruction des armées du pk9, rencontrer son oncle qui y travaille. Celui-ci, va l’orienter chez un de ses collègues, le médecin colonel Obiang, lequel est orthopédiste. À la demande du médecin, Vanilia fera une série d’examens médicaux dont la biopsie. Mais aucun résultat escompté.
«Il faut qu’on t’ampute», la réponse choquante d’un médecin à sa patiente désespérée
Alors, que la situation allait de mal en pis, Vanilia va être abandonnée par son médecin qui au fil du temps ne répondait plus aux appels de sa patiente. « mon genou saignait abondamment à chaque fois que j’essayais de faire des mouvements. J’ai été abandonnée par mon médecin pendant plus d’un mois», raconte-t-elle dans une vidéo publiée sur la toile. «Quand il est arrivé, il ne m’a pas appelé alors qu’il m’avait demandé d’attendre à son retour. Il est revenu, il ne m’a même pas fait informé. C’est quand je lui ai écrit et envoyé les photos montrant la gravité de la situation qu’il me dit qu’il faut qu’on m’ampute», a-t-elle poursuivi en pleurant.
Vanilia, victime de l’indifférence des autorités gabonaise
Refoulée de l’hôpital pour manque de moyens, la jeune femme a été abandonnée à son triste sort. Elle vit cette indifférence entre les quatre murs de sa chambre à coucher où elle s’est retranchée. Elle n’a depuis lors bénéficié d’aucun soutien pouvant lui permettre d’être évacuée à l’extérieur du pays, malgré les appels à l’aide lancés à l’endroit des plus hautes autorités du pays. Une indifférence qui la paralyse d’avantage.