Les supputations vont bon train depuis la mort jeudi dernier d’un homme de 50 ans, Adrien Békalé, dont la dépouille a été retrouvée dans une rivière au quartier Mékaga, à Oyem. Présentant des hématomes sur le corps du défunt, les populations d’Oyem s’interrogent sur les circonstances ayant conduit le natif du Woleu-Ntem à la mort.
Jeudi dernier, alors que le jour venait de se lever, le corps sans vie d’Andrien Békalé va être retrouvé dans une petite rivière. L’auteur de la découverte macabre, une jeune élève de la localité. Voulant prendre son bain pour se rendre à l’école, la jeune élève va tomber sur la dépouille d’Adrien. Prise de panique, cette dernière va quitter précipitamment les lieux avant de lancer l’alerte dans le quartier. Les habitants de Mékaga vont se précipiter sur le lieu du drame. Une fois sur place, le cadavre ne sera autre que celui d’Andrien Békalé, un homme débrouillard qui selon les populations, vivait de ses petites bricoles de maçonnerie. Complètement dénudé, le corps était à moitié dans l’eau. Les vêtements et le pot de savon se trouvaient sur une planche qui sert aux riverains de support pour faire la vaisselle et exécuter les autres tâche. Lors du constat d’usage des autorités judiciaires d’Oyem, plusieurs signes ont été identifiés sur la dépouille. Quelques blessures au niveau de la tête et un léger saignement au niveau des narines. Une situation qui ne cesse de susciter des interrogations au regard des nombreuses zones d’ombre qui entourent cette disparition tragique.
À en croire son entourage, Adrien était quelqu’un de bien et n’avait pas indiqué souffrire d’une quelconque maladie. Que lui est-il donc arrivé pour passer de vie à trépas ? A-t-il fait une crise au moment où il se trouvait dans l’eau ou a-t-il été simplement assassiné ? plongées dans la confusion, les populations d’Oyem attendent impatiemment les conclusions de l’enquête qui pourrait définitivement mettre fin aux nombreuses spéculations et lever le voile sur cette affaire qui fait beaucoup de bruit.
