Décriée pour être à l’origine des mauvais rapports avec ses différents partenaires, voilà que la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) continue de poser des actes qui ternissent son image auprès de l’oppinion. Après avoir préfinancé les travaux et livré le chantier d’une barrière de l’agence de la SEEG à Moanda, Jordy Manassé Yandingah, responsable de l’entreprise Komba Nzondo (EKN), peine depuis des mois à rentrer en possession de son argent. Pour une somme de 2.235.000f, la SEEG ne trouve pas mieux que de balader cet opérateur économique sans qu’une raison valable ne lui soit donnée pour justifier le non paiement de cette dette.
Tout commence en juillet 2024. Jordy Manassé Yandingah est sollicité par la SEEG pour la réfection de la barrière de son agence de Moanda dans la province du Haut-Ogooué. Pour ne pas trainer, l’entrepreneur a été invité à préfinancer les travaux. Ce qui lui a coûté 1.311.000 FCFA selon les factures mises à notre disposition. Un montant auquel on ajoute les 955.000f de la main d’œuvre. Ce qui aurait fait une facture globale de 2266.000f si la SEEG n’avait pas soustrait les 9.5% au titre des TPS. Selon les chiffres, la facture a été donc arrêtée à 2.175.275 FCFA.
À en croire Jordy Manassé Yandingah, les travaux ont été achevés le 2 août 2024. Les jours qui ont suivi, la facture a été déposée au siège social de la SEEG à Libreville après le procès verbal de réception des travaux dûment signé par les deux parties. « depuis que j’ai fini les travaux et déposé la facture je n’ai eu aucune suite de la part de la SEEG malgré les différentes démarches entreprises. J’ai effectué plusieurs tour à Libreville, on m’a baladé de bureau en bureau sans que je ne sache exactement quoi faire. Je ne demande qu’une seule chose: que la SEEG me paie », a indiqué Jordy Manassé Yandingah.
Affaire à suivre