Par Wilfrid KOMBE NZIENGUI
Nombreux sont ceux qui ont commis, ceux qui commettent et ceux qui commettront. Certainement d’avantage les infractions les plus graves que le droit pénal qualifie de crimes. Que les auteurs de ces homicides volontaires ou involontaires soient mis devant leurs responsabilités. Qu’ils soient véritablement punis pour leurs actes !
Le crime est une arme destructrice. Il agit, en un laps de temps, contre l’évolution du temps et des choses. Il réduit des voix au silence. Il refroidit des êtres innocents. Il ne se passe plus une minute dans notre pays sans que l’on enregistre un assassinat on une disparition inquiétante.
Au Gabon, le phénomène prend des proportions inquiétantes, mais cette situation déplorable ne semble pas interpeller les autorités judiciaires qui semblent agir sous le contrôle des gouvernants. Cette manière de faire et de concevoir sa fonction par des agissements qui tiennent plus compte des intérêts individuels ou de groupes au détriment de la société toute entière.
Ces criminels en liberté sont nombreux à se pavaner dans nos rues ensemble que nous, à manger à la même table et à boire dans les mêmes bars que nous, alors qu’ils ont été reconnus coupables d’un meurtre ou de tout autre forme d’infraction dont la peine n’a jamais été purgée comme la loi l’indique? Une véritable
faute lourde de la part de ceux-là qui devraient faire reculer ce phénomène grandissant. Les commanditaires de l’enlèvement du petit Rinaldi Abaga, du jeune lycéen, aujourd’hui de la petite Reckylia font partie de la liste de ces nombreux criminels en liberté.
Il en est de même pour les vrais commanditaires de l’enlèvement du vieux NZENGUE, porté disparu en 2017 à Divindé, une forêt proche de Mouila.
Il lui suffit de bénéficier de la protection d’une grosse légume, de quelqu’un appartenant au restreint cercle décisionnel. Le reste ne sera plus que détail.
Nous avons encore en mémoire d’autres cas. Où sont passés Amzat, Idriss Adama Ndong et Phelia Andjomo Roméno, les trois ravisseurs de la petite Catherine Tsame Ovono ? Cette fillette de 2 ans qu’ils avaient dépecée au quartier
Nkembo, le mercredi 3 juin 2015 avant d’être sauvée par ses proches. Où en est le dossier du jeune Malatha, jeune lycéen de Fougamou, dont la disparition avait occasionné de nombreuses arrestations. Les noms des présumés commanditaires avaient même été cités, même si d’autres en sont morts. Bref, vivement que les auteurs de crimes soient véritablement alors punis ! Que la loi les frappe sur eux
avec toute sa rigueur.
